Un valet de ferme, à la fois débile et sournois, harcèle et finit par violenter un jeune garçon qui tente d'exprimer, ou plutôt de transposer, "son affolement devant la menace" dans une rédaction qu'il doit écrire comme devoir de vacances. L'enfant sait, par ailleurs, comme l'écrit J.-R. Boivin, que "parler ne garantit pas d'être compris". Un roman bien mené qui confirme le talent de l'auteur à évoquer des "atmosphères troubles" et oppressantes.